Liberty day : un peu d'histoire
Aujourd'hui je suis allée dans le temple parisien du Liberty, Les éditions du Nopal (je n'ai pas pensé à demander d'où venait ce nom) au 4 de la rue Castellane, tout près de la place de la Madeleine.
Une cliente m'avait indiqué cette adresse.
Le rez de chaussée est consacré aux produits Liberty mais c'est au sous sol que j'ai passé un moment... délicieux.
Je ne suis pas certaine qu'ils proposent beaucoup plus de Tana lawn que chez Reine mais ils ont un peu de Liberty d'ameublement, de laine, de velours et des tas de chemises et de robes dans ces imprimés qui me sont devenus si familiers, au point que je connaissais plus de noms que la responsable de la boutique (pas peu fière la souris).
Les Liberty sont à 25 euros le mètre sauf une dizaine un peu moins chers... mais bon... il faut les aimer.
J'étais venue avec l'espoir de trouver le fameux Martha's garden après lequel je cours depuis des mois et dont je ne possède plus qu'un petit morceau monté sur un élastique à cheveux que je conserve soigneusement.
Pour mémoire : Liberty est une marque créée par Arthur Liberty
qui ouvrit un grand magasin de luxe à Londres à la fin du 19 ème siècle
pour y vendre des objets d'art japonais, de la décoration d'intérieur et des tissus.
Ces tissus se distinguent par la qualité des impressions et la finesse du tissage.
En principe, les cotons mesurent 137 cm de large,
un bon moyen de distinguer le vrai du faux.
Ils sont en coton mais aussi en soie, en jersey ou en velours côtelé...
Chaque imprimé porte un nom.
Il existe toutes sortes de motifs, géométriques ou fleuris
à ne pas confondre avec le style Laura Ashley !
Martha's garden
Je sais à présent pourquoi je ne le trouve pas et sans doute ne le trouverai jamais (gros snif).
Voici ce que j'ai appris de la très gentille responsable :
2 fois par an, chaque année, Liberty édite une série de nouveaux motifs (toujours en 4 coloris) qui est destinée à la collection classique (elle ignore selon quels critères). Ensuite certains d'entre eux sont déclinés dans de nombreux coloris comme le Capel ou le Glenjade.
Ceux-ci sont reédités chaque année, certains depuis 30 ans, le Toria, le Wilthire, le Mark ou l'Eloise en font partie.
Les autres sont les temporaires, ils sont édités une fois pour toute et ne sont pas suivis ... et mon Martha's garden fait partie de ceux-là.
Il existerait aujourd'hui environ 200 classiques et 150 temporaires, et parmi ces temporaires de vraies merveilles (à mon goût) qu'il est ensuite impossible de se procurer le semestre suivant.
J'ai profité de l'occasion pour lui demander si Liberty avait vendu certains de ses imprimés à d'autres éditeurs, en faisant référence au faux Mirabelle ou Edenham que je vois parfois. Et bien non, il s'agit de copies, souvent espagnoles parait-il, que Liberty traque et attaque.
Je n'ai pas osé lui demander ce que risquaient celles qui en achètent en total méconnaissance de cause.
Une dernière chose : c'est en partie grâce à une entreprise française Tissu Max, si j'ai bien compris, le revendeur parisien et aussi meilleur client de Liberty que cette collection Classics à été créée car auparavant aucun imprimé n'était suivi ! Tissus Max et Liberty ont choisi ensemble de créer cette collection, et les premiers éléments qui la composaient. Mais pourquoi n'ont-ils pas retenu le Martha's garden !?!?
Pour me consoler, j'ai acheté un peu de Lauren rose
et un que je ne connaissais pas mais qui date de 2006 : Lilian's berries
et comme c'était vraiment le Liberty day pour moi hier
j'ai reçu le beau Dancing Grace en velours acheté à Mandarine