c'est bon quand ça s'arrête
Le premier week end surchargé de l'année est derrière nous.
Côté professionnel, il marquait l'aboutissement de semaines de travail. Je fais partie depuis peu de l'association des commerçants du quartier Montbauron, où se trouve Lilooka. Nous sommes plusieurs à avoir récemment franchi ce pas, tous pleins d'idées et de bonne volonté, confrontés au même problème : globalement, les clients qui n'habitent pas le quartier ne viennent ici que pour aller chez Mono-pris et ne connaissent pas nos commerces.
Le vide grenier annuel était l'occasion de nous faire découvrir.
Il faut savoir qu'ici, les événements sont, dans leur très grande majorité, organisés par les associations de quartier, sous l'égide de la vigilante mairie chargée de faire respecter de très nombreux règlements propres à cette ville qui se transforme doucement en musée de cire (enfin c'est mon opinion).
Cela signifie que la gestion des réservations, la communication et toute l'organisation du vide grenier dépend de nous. Cette année nous avions décidé d'en faire un peu plus. A commencer par une petite bataille avec la mairie pour obtenir l'autorisation d'installer les vendeurs dans les rues commerçantes au lieu de la traditionnelle, mais quasi déserte, grande avenue qui borde notre quartier.
C'est la première fois, depuis 2 ans, que je vois ma rue accueillir plus de 20 personnes à la fois (et encore, cela n'arrive qu'à la sortie de l 'école).
Nous avions aussi décidé d'organiser une buvette et une tombola et pour ma part de proposer aux enfants un atelier créatif gratuit installé sur le trottoir de la boutique. C'est ma copine Elise qui a accepté de l'animer et il a rencontré un franc succès.
Notre organisation fut parfaite, tout s'est bien déroulé malgré quelques contrariétés,
il n'a manqué qu'une chose qui aurait pu rendre la journée plus agréable
et faire tourner la buvette : 8°
Voilà à quoi j'ai consacré une partie de mon temps « libre » : réunions, réflexion, envoie de mails, course aux cadeaux pour la tombola, récupération et découpe de cartons pour l'atelier, conception des billets et des affiches (je fais aussi office de graphiste et de chef de fabrication pour l'association). Ceci s'ajoutant au reste et n'ayant toujours pas le don d'ubiquité, malgré mes demandes répétées, j'étais vraiment épuisée.
Aujourd'hui, cela va mieux mais il se pourrait que le répit soit de courte durée et que les journées passées soient une pâle préparation à ce qui m'attend dans les mois à venir. Je vous en parlerai dès que les choses se concrétiseront, en attendant il y une chose à retenir, les rencontres et les projets font bon ménage.