Pour Camille

Réponse à Camille qui n'a pas laissé d'adresse à propos de mon post du 5 février et qui me traite de naïve.

Je contaste que je me suis mal faite comprendre.
Camille écrit : " Les patrons de "c'est dimanche" par exemple : tellement reconnaissables, qu'ils en deviennent incopiables, ou identifiables dès le premier coup d'oeil ! Voilà ce qui fait une MARQUE, un CONCEPT".

Je suis prête à parier que les patrons de C'est dimanche (parait-il très bien faits, quelle aubaine) ont déjà été copiés pour être vendus lors de ventes dans des écoles ou des ventes privées. Qui les connais ? Des blogueuses et des couturières. Pour une couturière  : 100 acheteuses potentielles qui seraient bien incapables de soupçonner le vol.

C'est de cela dont je parle, pas de chichis entre blogueuses "c'est moi la première qui l'ai fait".

Copier une marque confidentielle est tellement plus simple et moins risqué que d'en copier une, internationnalement connue. Et pourtant, le travail de création est le même, voire plus puisqu'il est généralement réalisé par une seule personne.

Je ne vois pas de naïveté là-dedans, dans mon cas il s'agit plutôt de colère.

Comments

[Camille]

Pas de blog, certes, mais une adresse mail, valbale, valide. Première rectification, je ne me cache pas.

Deuxième chose : si l'on met ses créations en ligne, c'est que l'on SAIT que dans la seconde, elles sont succeptibles d'être copiées.

Troisième chose : Il existe des lois, très bien faites sur la protection des oeuvres. Mais pour revendiquer une création, une vraie, encore faut-il qu'elle n'ait pas déjà été vue et revue, même dans un vieux 100idées de 1974. Auquel cas, on ne sait plus qui est la vraie copieuse.

Quatrième chose : les petites dames de kermesse qui copient et revendent pour que leurs loulous aillent en classe de neige, c'est un poncif vieux comme l'école privée. Mais quand jadis on copiait Jacadi ou Cyrillus, ça ne choquait personne, c'était même le métier des petites couturières de ville ("vous me referiez cette petite robe Dior, hum ?").

Conclusion : si l'on veut être reconnue comme créatrice, il faut s'en donner les moyens, démarcher, prospecter, aller voir les bonnes personnes, protèger ses modèles, et se créer un univers à soi. Rien ne sert de recopier le nième chemisier à volants ou le gilet de berger, ils sont déjà en copie chez les chinois. Il faut innover, créer, se distinguer, aller de l'avant.
Coco Chanel à ce sujet disait : "prenez mes idées, j'en aurait d'autres".

Tu n'as pas besoin d'être en colère, je ne cherche pas à t'agresser. Je dis juste que ceux qui réussissent sont ceux qui passent au-delà de ce débat de copieur/copié. Qu'il vaut mieux passer son énergie à chercher comment aller de l'avant plutôt que de chercher à savoir qui les tire en arrière.

Avec toutes mes amitiés
Camille

[tiphaine]

en fait pourquoi ne pas reverser un pourcentage aux createurs. Il y a des gens qui ne savent pas coudre, d'autres qui cherchent a arrondir leurs fins de mois, reverser un pourcentage serait tout a fait normal, non ?? ou la c'est moi qui suis tres naive ???? (j'y connais rien en droit d'auteurs, on m'a deja demande de coudre des choses contre paiement mais je n'ose pas justement par egard a, entre autre, Soeur Alma).

[Evelyne_]

est-ce que quelqu'un est allé faire un tour au rayon bout de chou chez Monxprxx, pour ne citer que cette enseigne...